En Suisse, une personne sur cinq est exposée à un bruit routier excessi
De tous les types de trafic, le trafic routier est celui qui produit le plus de bruit. Selon les calculs sur modèle, une personne sur cinq est exposée durant la journée à un bruit de circulation routière dont le niveau sonore est supérieur à la valeur limite d’immission.
La hausse constante du trafic et la croissance démographique en sont les causes principales. Le rapport « Exposition au bruit de la circulation routière en Suisse » révèle que les nuisances sonores concernent en priorité les villes, où une personne sur trois est affectée (même ratio le jour et la nuit). Dans les agglomérations, ces nuisances concernent une personne sur six en journée et une personne sur sept pendant la nuit. Dans les zones rurales, l'exposition est réduite de moitié. Les nuisances sonores sont un facteur de stress, de maladie et de troubles du sommeil. Elles peuvent porter gravement atteinte à la santé des personnes.
Avec l'expansion de l'urbanisation et l'élévation des exigences de mobilité, la pollution sonore restera d'actualité. Si les mesures de protection classiques telles que la construction de parois antibruit ont un effet indéniable sur le bruit, elles ne sont pas réalisables partout. C'est pourquoi il sera important à l'avenir de renforcer les mesures prises directement à la source. Dans le domaine du bruit routier, les résultats les plus efficaces seront obtenus en posant des revêtements de routes peu bruyants, en utilisant des pneus silencieux, en adaptant localement les limitations de vitesse et en modifiant les habitudes de conduite (voir fiche d'information « Combattre le bruit de la circulation routière à la source »). L'OFEV s'engage en faveur de l'application de ces mesures et assure la coordination, le cas échéant, avec d'autres offices fédéraux et associations économiques.