Recul des primes 2013-2014 et légère influence positive sur le revenu disponible
L’indice des primes d’assurance-maladie (IPAM) a reculé dans l’ensemble de 0,8% en 2014 par rapport à l’année précédente. Ce recul s’explique par la baisse parfois marquée des primes d’assurances complémentaires.
Sur la base de 1999=100 points, l'IPAM a atteint le niveau de 169,0 points. L’IPAM, qui est calculé par l’Office fédéral de la statistique (OFS), reflète l’évolution des primes d’assurance-maladie obligatoire et des primes d’assurance-maladie complémentaire.
A l'aide de l'IPAM, on peut estimer l'incidence de l'évolution des primes sur la croissance du revenu disponible. Selon le modèle de calcul utilisé, l'évolution des primes en 2014 a influencé positivement de 0,1 point la croissance du revenu disponible.
Assurance de base
Les primes de l’assurance-maladie de base ont augmenté de 2,4% en 2014, pour atteindre un niveau de 187,4 points sur la base 1999=100. Cette estimation correspond à l’évolution moyenne des primes de l’effectif global des assurés.
Assurances complémentaires
Les primes relevées par l'OFS pour les assurances-maladie complémentaires ont reculé de 10,4% en 2014 par rapport à l’année précédente. Les primes d'assurances hospitalières ont diminué de 26,9% pour les séjours en division commune, de 3,3% pour les séjours en division semi-privée et de 2,7% pour ceux en division privée. Sur la base de 1999=100, on obtient un indice de 129,9 points pour les assurances-maladie complémentaires en 2014.
Indice total
L’évolution conjuguée des primes des assurances-maladie obligatoire et complémentaire donne pour 2014 un IPAM total de 169,0 points (base 1999=100 points), ce qui correspond à un recul des primes de 0,8% dans l’ensemble par rapport à l'année précédente.
L’influence de l'évolution des primes sur le revenu disponible
Les augmentations de primes grèvent le budget des ménages privés, tout comme celles des impôts ou d’autres cotisations d'assurance. Pour mesurer cette incidence, on se fonde sur le revenu disponible. Ce dernier correspond au revenu (salaires, intérêts, rentes, remboursements et réductions de primes des assurances et autres revenus), moins les transferts (par exemples : impôts, cotisations aux assurances sociales et aux autres assurances), donc au montant effectivement à disposition pour la consommation et l'épargne.
Selon les estimations de l’OFS, l’évolution des primes d’assurance-maladie a eu une influence positive de 0,1 point sur la progression potentielle du revenu disponible entre 2013 et 2014. Si les primes étaient restées stables, les ménages n’auraient pas pu disposer de cette différence pour leur consommation et leur épargne.