Les mers sont dépeuplées, les poissons contaminés par les polluants, indiquent les gros titres
Von
(Doris Zumbühl)
Devrait-on encore manger du poisson? La recommandation de manger 1-2 portions de poisson par semaine est-elle encore raisonnable du point de vue médical et justifiable sur le plan écologique?
Les recommandations à consommer du poisson ont de nouveau été prises en considération à l'assemblée annuelle de la Société suisse de nutrition SSN.
Du point de vue physiologique, le poisson est considéré comme un aliment très précieux qui fournit des protéines, les vitamines A, D et B, ainsi que du iode, et qui est surtout une source fondamentale d'acides gras oméga 3 EPA (acide eicosapenténoïque) et DHA (acide docosahexénoïque).
Aujourd'hui, les nutritionnistes partent du principe que les omégas 3 acides linoléniques du corps humain ne sont transformés qu'insuffisamment en EPA et DHA. La consommation de poisson est donc recommandée pour couvrir le besoin en acides gras de ce type. Dans ce contexte, non seulement les poissons de mer riches en graisses sont une source de DHA et d'EPA, mais également les poissons d'eau douce de nos régions répondent à nos besoins en acides gras oméga 3.
Du point de vue écologique, il est aussi bien de veiller au choix des poissons.
Les espèces de poissons menacées telles que le flétan, le vivaneau (red snapper), le sébaste, le turbot, la sole, l'espadon etc. devraient être évités (voir www.wwf.ch/fisch). Les poissons d'élevage sont nourris en partie avec de la farine de poisson et de l'huile de poisson produites avec des espèces de poissons menacées. Il est par conséquent important de ne consommer que des poissons issus de la pêche durable. Ceux-ci portent le label MSC ou Bio ou alors il s'agit de poisson pêchés par les pêcheurs professionnels du pays.
Pour des raisons toxicologiques, les femmes enceintes devraient renoncer aux poissons tels que le requin, l'espadon, le marlin, ainsi que le saumon et le hareng de la mer Baltique qui présentent des concentrations élevées de contaminants (mercure et/ou dioxine) et devraient limiter leur consommation de thon frais ainsi que de brochet étranger à un maximum d'une portion par semaine.
Recommandations de poisson pour les adultes en bonne santé:
Du point de vue physiologique, le poisson est considéré comme un aliment très précieux qui fournit des protéines, les vitamines A, D et B, ainsi que du iode, et qui est surtout une source fondamentale d'acides gras oméga 3 EPA (acide eicosapenténoïque) et DHA (acide docosahexénoïque).
Aujourd'hui, les nutritionnistes partent du principe que les omégas 3 acides linoléniques du corps humain ne sont transformés qu'insuffisamment en EPA et DHA. La consommation de poisson est donc recommandée pour couvrir le besoin en acides gras de ce type. Dans ce contexte, non seulement les poissons de mer riches en graisses sont une source de DHA et d'EPA, mais également les poissons d'eau douce de nos régions répondent à nos besoins en acides gras oméga 3.
Du point de vue écologique, il est aussi bien de veiller au choix des poissons.
Les espèces de poissons menacées telles que le flétan, le vivaneau (red snapper), le sébaste, le turbot, la sole, l'espadon etc. devraient être évités (voir www.wwf.ch/fisch). Les poissons d'élevage sont nourris en partie avec de la farine de poisson et de l'huile de poisson produites avec des espèces de poissons menacées. Il est par conséquent important de ne consommer que des poissons issus de la pêche durable. Ceux-ci portent le label MSC ou Bio ou alors il s'agit de poisson pêchés par les pêcheurs professionnels du pays.
Pour des raisons toxicologiques, les femmes enceintes devraient renoncer aux poissons tels que le requin, l'espadon, le marlin, ainsi que le saumon et le hareng de la mer Baltique qui présentent des concentrations élevées de contaminants (mercure et/ou dioxine) et devraient limiter leur consommation de thon frais ainsi que de brochet étranger à un maximum d'une portion par semaine.
Recommandations de poisson pour les adultes en bonne santé:
- 1-2 portions de poisson par semaine
- Varier les espèces de poisson et les choisir de manière réfléchie
- Préférer les poissons indigènes ou choisir les poissons munis du label MSC ou Bio
Source: Société suisse de nutrition (SSN)
Doris Zumbühl
Doris Zumbühl est assistante médicale diplômée. Elle a obtenu plusieurs formations postgraduées dans les domaines du journalisme, de l’informatique et du traitement d'images.