Une étude le confirme: ne pas fumer avant une opération réduit les complications
Von
(Doris Zumbühl)
Différentes études démontrent qu'après une opération, les complications sont moindres si l'on a arrêté de fumer au moins un mois avant l'intervention et que de nombreux patients ne reprennent plus cette habitude après l'intervention.
Comme une étude précédente publiée dans le journal spécialisé "Anaesthesia" l'avait déjà démontré, les patients qui arrêtent de fumer au moins quatre semaines avant l'opération profitent sur deux tableaux: le risque de complications postopératoires est réduit et beaucoup de patients ne reprennent plus la cigarette après.
Une étude actuelle publiée dans le "British Journal of Surgery" a confirmé ces résultats. Les chercheurs ont examiné 11 études conduites sur 1'194 patients en relation avec les complications postopératoires apparues jusqu'à 30 jours après l'opération et l'ont mis en rapport avec le nombre de patients qui ne fumaient plus une année après l'opération.
Dans ce cas également, il s'était avéré qu'arrêter de fumer au moins quatre semaines avant l'opération réduisait le risque de complications de 56%. Pour ce qui est de la désaccoutumance à la fumée, il a été démontré qu'un accompagnement intensif (entretien-conseil, succédané de nicotine) augmentait la probabilité d'arrêter de fumer avant l'opération et de ne plus reprendre cette habitude après. Lorsque la méthode appliquée était moins intensive, le succès était moins franc.
Une étude actuelle publiée dans le "British Journal of Surgery" a confirmé ces résultats. Les chercheurs ont examiné 11 études conduites sur 1'194 patients en relation avec les complications postopératoires apparues jusqu'à 30 jours après l'opération et l'ont mis en rapport avec le nombre de patients qui ne fumaient plus une année après l'opération.
Dans ce cas également, il s'était avéré qu'arrêter de fumer au moins quatre semaines avant l'opération réduisait le risque de complications de 56%. Pour ce qui est de la désaccoutumance à la fumée, il a été démontré qu'un accompagnement intensif (entretien-conseil, succédané de nicotine) augmentait la probabilité d'arrêter de fumer avant l'opération et de ne plus reprendre cette habitude après. Lorsque la méthode appliquée était moins intensive, le succès était moins franc.
Br J Surg 2009;96:451-461
Doris Zumbühl
Doris Zumbühl est assistante médicale diplômée. Elle a obtenu plusieurs formations postgraduées dans les domaines du journalisme, de l’informatique et du traitement d'images.