Les hommes pauvres ont plus de risques de décéder d’un cancer de la prostate
De
(Doris Zumbühl)
Une étude menée à Genève révèle que les hommes socio-économiquement défavorisés ont plus de risques de décéder d'un cancer de la prostate que les hommes aisés. Cela s’explique peut-être par un diagnostic tardif de la maladie et un traitement moins suivi.
L’Institut de Médecine Sociale et Préventive de l’Université de Genève a étudié 2738 cas de patients opérés de la prostate dans le canton de Genève entre 1995 et 2005.
Comme cela a déjà été fait aux Etats-Unis, les chercheurs ont étudié la différence entre les simples ouvriers et les cadres supérieurs en ce qui concerne le cancer de la prostate. Les résultats ont été publiés dans la revue spécialisée «Cancer».
Il est apparu que les hommes économiquement défavorisés ont moins de chances de bénéficier d’un diagnostic précoce du cancer. On a également constaté qu’ils subissent moins souvent des examens. Selon les chercheurs, ces résultats sont comparables à ceux obtenus en comparant des patients blancs et de couleur aux Etats-Unis. On constate également que l’ablation de la prostate est moins souvent pratiquée parmi les hommes pauvres. La plupart du temps, on se contente de réaliser une surveillance.
Les chercheurs ont donc constaté qu’il y a eu deux fois plus de décès consécutifs à un cancer de la prostate chez les hommes «pauvres» que chez les hommes «riches», ces derniers ayant bénéficié d’un diagnostic plus précoce, subi davantage d’examens et été opérés plus souvent.
D’après les chercheurs, cette iniquité s’explique par le comportement des hommes pauvres. Ils ont souvent un niveau d’étude plus faible, ne savent pas reconnaître les symptômes de la maladie, participent moins aux programmes de dépistage ou vont plus tardivement consulter un médecin, à cause du montant élevé de la franchise.
De précédentes études ont également révélé des problèmes de communication entre les médecins, le personnel soignant et les patients économiquement défavorisés. Au cours des dix dernières années étudiées, l’écart entre les riches et les pauvres semble s’être creusé. Et, d’après le directeur de l’étude, l’évolution actuelle du système de santé pourrait aggraver la situation.
Les chercheurs invitent les dirigeants politiques à faciliter l’accès aux programmes de prévention et de dépistage et à envisager la mise en place de traitements standards pour tous les patients.
Comme cela a déjà été fait aux Etats-Unis, les chercheurs ont étudié la différence entre les simples ouvriers et les cadres supérieurs en ce qui concerne le cancer de la prostate. Les résultats ont été publiés dans la revue spécialisée «Cancer».
Il est apparu que les hommes économiquement défavorisés ont moins de chances de bénéficier d’un diagnostic précoce du cancer. On a également constaté qu’ils subissent moins souvent des examens. Selon les chercheurs, ces résultats sont comparables à ceux obtenus en comparant des patients blancs et de couleur aux Etats-Unis. On constate également que l’ablation de la prostate est moins souvent pratiquée parmi les hommes pauvres. La plupart du temps, on se contente de réaliser une surveillance.
Les chercheurs ont donc constaté qu’il y a eu deux fois plus de décès consécutifs à un cancer de la prostate chez les hommes «pauvres» que chez les hommes «riches», ces derniers ayant bénéficié d’un diagnostic plus précoce, subi davantage d’examens et été opérés plus souvent.
D’après les chercheurs, cette iniquité s’explique par le comportement des hommes pauvres. Ils ont souvent un niveau d’étude plus faible, ne savent pas reconnaître les symptômes de la maladie, participent moins aux programmes de dépistage ou vont plus tardivement consulter un médecin, à cause du montant élevé de la franchise.
De précédentes études ont également révélé des problèmes de communication entre les médecins, le personnel soignant et les patients économiquement défavorisés. Au cours des dix dernières années étudiées, l’écart entre les riches et les pauvres semble s’être creusé. Et, d’après le directeur de l’étude, l’évolution actuelle du système de santé pourrait aggraver la situation.
Les chercheurs invitent les dirigeants politiques à faciliter l’accès aux programmes de prévention et de dépistage et à envisager la mise en place de traitements standards pour tous les patients.
Cancer
26.10.2009
26.10.2009
Doris Zumbühl
Doris Zumbühl est assistante médicale diplômée. Elle a obtenu plusieurs formations postgraduées dans les domaines du journalisme, de l’informatique et du traitement d'images.