Amateurs de football au Brésil: quelles infections liées au voyage vous menacent?
Plus d’un million de touristes supplémentaires provenant des quatre coins du monde sont attendus au Brésil pour la Coupe du monde de football et pour les Jeux Olympiques d’été en 2016. Le décalage horaire, la chaleur et une alimentation inhabituelle peuvent considérablement affecter l’organisme. Les maladies infectieuses auxquelles les touristes le patient contribue à la détermination des causes peuvent être exposés au Brésil ont été déterminées dans une étude.
Les trois diagnostics les plus fréquents concernaient des affections cutanées (40%), des maladies diarrhéiques (25%) ainsi que des affections fébriles.
Dans le cas des affections cutanées, il s’agissait souvent d’une atteinte cutanée provoquée par l’ankylostome (larva migrans), la larve de mouche ou la puce-chique. Les maladies fébriles les plus fréquentes étaient notamment la dengue et le paludisme. Ces maladies constituaient également les motifs d’hospitalisation les plus fréquents. Les maladies diarrhéiques étaient généralement déclenchées par des parasites de type Giardia et des infections à Campylobacter.
Une infection par le VIH a été identifiée chez 28 participants (11 nouveaux diagnostics, 2 sans symptômes et 9 avec troubles aigus).
Conclusion des auteurs: il convient de tenir compte du fait que l’étude a uniquement recensé les maladies infectieuses auxquelles étaient exposées les personnes voyageant au Brésil. Les risques sanitaires sont toutefois plus importants que ceux présentés ici.
Les conseils médicaux aux voyageurs, les mesures de prévention (vaccinations, etc.) et le respect des mesures d’hygiène pourraient être adaptés en fonction de ces résultats et accélérer ainsi la pose du diagnostic et l’initiation du traitement approprié chez les personnes malades à leur retour de voyage.
Guide santé Santeweb – mesures de prévention
Le décalage horaire n’entraîne pas simplement une fatigue; le système immunitaire aussi s’en trouve affaibli. Il est bénéfique d’aborder les premiers jours d’un séjour à l’étranger de manière calme et tranquille, de passer beaucoup de temps au grand air et d’éviter le plus possible de dormir dans la journée. Ainsi, l’organisme retrouve progressivement son rythme jour-nuit naturel. Bien évidemment, cela s’applique aussi pour le retour.
Dans les espaces climatisés (dans l’avion par ex.), il est facile d’attraper froid. Par conséquent, un pull, une écharpe et des chaussettes font partie du bagage à main indispensable.
Pour se protéger d’un coup de soleil ou d’une insolation, privilégiez les zones ombragées, utilisez une protection solaire adaptée et pensez à boire beaucoup.
Voir Sujets prioritaires Protection de la peau et protection contre le soleil >>
La plupart des personnes contaminées par des ankylostomes les ont contractés via des personnes infectées. Ainsi, les toilettes publiques utilisées par des personnes infectées sont un lieu de transmission fréquent pour les ankylostomes. Seule une protection efficace contre les moustiques permet d’éviter la fièvre dengue, il n’existe aucun vaccin. De même, il n’existe aucun vaccin contre le paludisme. Les principes actifs utilisés pour prévenir le paludisme ainsi que les recommandations relatives à leur administration varient souvent. Il est recommandé de se renseigner auprès de l’Institut tropical 4 à 6 semaines avant le voyage.
Voir Sujets prioritaires Renforcer le système immunitaire >>
Pour se protéger des maladies diarrhéiques, il convient de respecter les règles d’hygiène adéquates ainsi que la règle d’or: cook it, peel it or leave it (cuire, peler ou, le cas échéant, ne pas consommer les aliments).
Voir Sujets prioritaires Digestion >>
Les règles du sexe à moindre risque (safer sex) s’appliquent pour se prémunir d’une contamination par le VIH ou toute autre infection sexuellement transmissible, avec en premier lieu l’utilisation du préservatif.
18.06.2014