Étude sur les règles abondantes : les connaissances font défaut

Certaines vont consulter et demander une assistance médicale, ou encore recherchent par un autre biais des informations sur les traitements possibles. Cependant, il est souvent difficile pour une femme d’évaluer ce que sont des règles « normales ».

6179 femmes, âgées de 18 à 55 ans, originaires d’Europe, d’Asie, d’Australie ainsi que d’Amérique du Nord et du Sud, ont participé à ce sondage. Un questionnaire en langue nationale permettait aux participantes de répondre à 52 questions.

Le but de l’étude était d’évaluer, auprès d’un grand nombre de femmes, les trois aspects suivants :

• Quel est l’impact des règles sur la qualité de vie ?
• Quel est le niveau de connaissances et de sensibilisation des femmes au sujet de règles excessives ?
• Les femmes souffrant de règles excessives cherchent-elles assistance et conseil médical ?

Les femmes ayant le sentiment de souffrir de règles plus abondantes que la moyenne, étaient considérablement plus sensibilisées au problème que les femmes percevant leurs règles comme peu abondantes. 75% des femmes ont ainsi affirmé que des règles abondantes sont particulièrement inconfortables et 83% ont le sentiment que leur vie quotidienne (vie sociale, sexuelle et professionnelle) en souffre.

Sensibilisation et connaissances très limitées

48% des femmes interrogées ont déclaré « ne rien savoir » ou « très peu savoir » au sujet des règles abondantes et 34% d’entre elles n’avaient « encore jamais » entendu parler de règles abondantes, ou n’étaient « pas certaines » d’en avoir entendu parler. Pour 36% d’entre elles, soit un diagnostic de règles excessives avait déjà été établi, soit elles-mêmes avaient le sentiment que leurs règles étaient excessives. Parmi les femmes pour lesquelles le diagnostic avait été établi, 39% étaient convaincues qu’il n’existait aucun traitement.

Cette étude démontre encore une fois que de nombreuses femmes souffrent de règles abondantes et que, en conséquence, de nombreux domaines de leur vie quotidienne en sont affectés. Le niveau de sensibilisation et de connaissances au sujet des règles abondantes semble, à ce jour, être plus que défaillant. Les chercheurs recommandent donc de toute urgence des efforts pour améliorer le diagnostic et l’éducation dans ce domaine.

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