Sclérose en plaques: un traitement précoce par Betaferon réduit le risque de poussée
Une étude a comparé l’efficacité et la sécurité d’emploi d’un traitement précoce par Betaferon par rapport à un traitement plus tardif. Il a été démontré que le traitement précoce réduit fortement le nombre de poussées de SEP et a des effets positifs sur la mémoire.
Le traitement a été administré jusqu’à l’apparition d’une deuxième poussée confirmant la SEP ou pendant deux ans au minimum. Par ailleurs, les participants ont eu la possibilité de poursuivre le traitement par Betaferon jusqu’à 5 ans au total, dans le cadre d'une étude d’extension.
Les points forts de cette étude étaient les suivants:
- Temps écoulé jusqu’à la deuxième poussée et confirmation du diagnostic de SEP
- Temps écoulé jusqu’à l’apparition de handicaps irréversibles (mesurés d’après l’échelle EDSS)
- Capacités cognitives chez les patients atteints de SEP telles que facultés de raisonnement et de souvenir, attention et concentration
Un traitement précoce ralentit l’évolution de la maladie et favorise les capacités cognitives
253 participants (80%) avec un traitement précoce et 123 participants (70%) avec un traitement tardif ont poursuivi l’étude pendant sa durée totale de 5 ans.
Comparé au traitement tardif, le traitement précoce par Betaferon a réduit le risque de deuxième poussée et donc de confirmation du diagnostic.
L’étude a aussi analysé l'évolution des capacités cognitives chez les patients atteints de SEP. Les résultats indiquent qu’un traitement précoce à l’interféron bêta-1b agit favorablement sur la mémoire, en comparaison d’un traitement tardif.
Betaferon a été bien supporté pendant les 5 années. Aucun élément nouveau n’a pu être observé en matière de sécurité d'emploi.
Conclusion des auteurs: Le traitement précoce par Betaferon peut, chez les patients ayant subi une première poussée laissant soupçonner une SEP, nettement réduire le risque de deuxième poussée et donc d’apparition d’une sclérose en plaques avérée. Le traitement a également été efficace en ce qui concerne les capacités cognitives.
Le bon niveau de tolérance et la sécurité d’emploi à long terme plaident également en faveur d’un traitement précoce.
En savoir plus
27.01.2010